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REQUIEM POUR LES AMICI : FAUX ADAPTATEURS ET VRAIS ARNAQUEURS

 

 

 

 

 

La pâte à tarte, les gâteaux explosifs et les dollars incendiaires : mieux que la tarte à la crème.

 

 

 

 

 

- Mon Dieu que j'ai peur !  En d'autres circonstances, l'Exécuteur aurait esquissé sa fameuse ombre de sourire polaire

 

 

Tout ce qu'on ne doit pas savoir !!!

 

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>Première ligne éditoriale : Mack Bolan contre le crime organisé.

_____________

 

>La nouvelle donne marketing: du gros, du lourd dans le collimateur de l'Exécuteur...et le charabia en plus.

 

Les EXECUTEURS écrits par Gérard CAMBRI 



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Ils se partagent les droits d'auteur pourtant inaliénables

 

 

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La mafia a brisé sa vie. Il brise la mafia

 

 

   

 

 

  

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Publié le 11/07/2011 Mise à jour 22/03/2014

tout ce qu'on ne doit pas savoir 

La célèbre série de romans d'aventure-action L'EXECUTEUR a terminé sa vie dans les poubelles de l'éditeur de l'avenue Victor Hugo. L'harlequinade a tristement abouti à l'exécution de l'Exécuteur.

La première chute

Rappelons que cette série nous est venue d'Amérique en 1974. D'abord publiée en France par PLON, elle a quasi immédiatement connu un gros succès auprès du public avec des ventes dépassant largement 200.000 exemplaires au titre, ventes qui sont restées stables jusqu'en 1983. Le héros de ces bouquins, Mack Bolan, appelé "Sergent Miséricorde",  "le Sniper", et aussi "la grande pute" par les mafiosi, était entré dans la légende du roman d'aventure et d'action.

Puis, d'un coup, en avril 1983,le chiffre de vente est tombé à 125.000 exemplaires par titre. Une chute brutale de plus de 75.000 exemplaires qui menaçait de s'amplifier rapidement. Pour comprendre le phénomène, il faut savoir qu'à cette époque HARLEQUIN-Gold Eagle Books, à Toronto, venait d'acquérir les droits d'édition de la série américaine dont les ouvrages continuaient à être traduits pour le marché français par HARLEQUIN-France. L'auteur américain ayant cessé d'écrire L'EXECUTEUR, c'est une équipe d'auteurs canadien qui prit le relais, transformant subitement Mack Bolan en un simple agent antiterroriste dirigeant une équipe de mercenaires à la solde de l'Administration US. Le "guerrier solitaire" avait vécu. Il ne se battait plus contre les vilains tout-puissants, capi mafiosi et autres gangsters ou politiciens vendus à la Cosa Nostra. D'évidence, la nouvelle donne éditoriale ne convenait pas du tout au lectorat français conquis par la légende du Sergent Miséricorde. Il faut noter qu'à cette même époque, les ventes américaines, elles aussi, avaient décroché dans les mêmes proportions et pour les mêmes causes.

De la restructuration à la chienlit puis à l'effondrement

Gérard de VILLIERS, apparaissant à l'évidence en tant que « parrain » de la série (Gérard de Villiers présente...) pressentit alors l'auteur français Gérard CAMBRI pour reprendre en main la collection et tenter de lui rendre sa vitalité passée. Ce dernier était déjà connu pour sa technique d'écriture "à l'américaine", un style alerte et précis avec des dialogues équilibrés et des rebondissements renouvelés. Ayant terminé d'écrire sa série CASH aux éditions Fleuve Noir, Cambri accepta l'offre : l'écriture de la série L'EXECUTEUR sous la signature de Cambri/Pendleton, mais finalement seul le pseudo Don Pendleton fut retenu pour figurer sur la couverture. Un contrat intervint, et priorité fut décidée pour la sortie du premier EXECUTEUR écrit par Cambri et le premier essai fut tout de suite concluant avec le n°44 (Panique à Atlantic City) dont les ventes décolèrent d'un coup. Puis les n°47 - Epouvante à Washington et 49 - Echec à La Mafia, de G.Cambri - sortis en 1984 confirmèrent, en quelques mois, le succès de cette reprise en main avec une remontée expresse des ventes à 162.000 exemplaires. 

Mack Bolan était de nouveau sur le sentier de la guerre, s'attaquant à la mafia et aux magouilles des gros pontes véreux. Une telle remontée ne s'était encore jamais vue dans le monde de l'édition. Pourtant la recette était simple : du punch, du professionnalisme, des idées et... beaucoup de nuits passées à écrire des livres et encore des livres. Car, en plus de son travail d'auteur-écrivain, Cambri avait accepté le poste de directeur des séries policières et aventure-action chez HARLEQUIN-Edimail toujours en relation avec les éditions "Gold Eagle" de Toronto.  Outre le lancement en France de nouvelles séries masculines (dont SOBs et KNACK) il avait aussi à charge la promotion de l'Exécuteur. En collaboration avec le marketing, il construisit la nouvelle ligne éditoriale et inventa le slogan "La mafia a brisé sa vie. Il brise la mafia" pour la campagne pub-promo débutée en mars 1985 qui propulsa encore Mack Bolan au-delà de la frontière réputée impossible par la profession. On peut dire sur ce chapitre que Gérard Cambri à cette époque est devenu, en France, le père adoptif de l'Exécuteur.

Tout alla donc pour le mieux pendant des années. Mais c'était sans compter avec les jalousies, les magouilles et, surtout, un événement lourd de conséquences pour la collection : le rachat à 51 % de la S.A. HARLEQUIN par le groupe HACHETTE. Cela signifiait un remaniement complet et l'instauration d'une nouvelle politique qui allait finalement aboutir à la lente destruction d'un édifice pourtant solidement reconstruit.

Le départ du P-DG. Le défilé des DG. La technocratie en marche.

Dès la nouvelle structure de la maison d'édition qui, de l'avis général n'augurait pas spécialement une réussite, suivit alors un stupéfiant défilé de directeurs-généraux, masculins et féminins, des dégés et des dégètes promus à l'intérieur de la société, puis venus du groupe HACHETTE, dont certains ne paraissant pas comprendre qu'ils devaient gérer une matière sensible qu'est le livre, au lieu de "produits" tels que les boîtes de petits pois ou les couches-culottes. Et c'est à partir de là que la situation empira très vite. La série recommença à subir une baisse régulière des ventes et, pour réduire la perte financière, décision fut prise conjointement par HARLEQUIN et Gérard de Villiers, de porter la série L'EXECUTEUR d'une mise en vente de quatre titres par an à six titres, puis à huit et encore à dix... Ce qui fut fait, la quantité prétendant compenser la qualité.

L'auteur français ne pouvant assurer à lui seul une cadence aussi démentielle que commercialement  dangereuse - en plus de sa charge de directeur de collections - se vit imposer d'office un auteur de complément dont il dut re-writer les manuscrits pendant quatre années succesives [exemple ici], les textes de celui-ci n'étant pas compatibles avec la série L'EXECUTEUR. Et la pagaille s'installa : plannings en retard, fantaisistes ou carrément erronés, nombreuses pages manquantes dans les livres, couvertures ratées, pages qui tombent du livre, décisions dogmatiques des directions successives en violation des règles du bon sens, manuscrits "remaniés" par des personnes non qualifiées sous le prétexte "d'harmoniser" la série. De nouveaux textes venus encore du Canada passèrent en traduction sur le marché français, textes totalement inadaptés à la ligne éditoriale de l'Exécuteur, souvent incohérents ou confus, écrits à la va-vite par une équipe disparate d'écrivains-amateurs. Il en alla de même pour certains textes français écrits en charabia et qu'il fallut reprendre in-extremis pour éviter la honte.

"Clash mortel pour l'Exécuteur" ou  "Le tocsin des bons à rien"

Maintes fois prévenus du danger d'une telle politique, les nouveaux et épisodiques dirigeants de Harlequin S.A. firent la sourde oreille ou répondirent qu'ils savaient ce qu'ils avaient à faire et qu'ils étaient seuls juges en la matière. Pourtant, plusieurs dégètes, entre 1991 et 1996, confessaient ouvertement qu'elles étaient trop occupées pour avoir le temps de lire les manuscrits de l'Exécuteur, donc de découvrir les carences de certains textes. Il est vrai que leur préoccupation était toute entière focalisée sur les collections féminines, "passion", "désir", "sexy", "sensualité", etc...  S'ensuivit un échange de mémos internes, de courriers et d'appels téléphoniques de mises en garde qui n'aboutirent à rien sinon à convaincre Cambri qu'il parlait à des sourds dotés en plus d'une cécité professionnelle irréparable. Il quitta donc son poste de direction en 1989, continuant cependant d'écrire la série L'EXECUTEUR à raison de quatre titres/an, les autres étant rédigés par une équipe canadienne et un auteur français, Gerald M... dont nous allons reparler dans quelques lignes. 

Et ce fut rapidement l'effondrement de la collection.  En fin 2006, Mack Bolan le guerrier fatigué est en phase terminale de sa longue agonie malgré les artifices et expédients utilisés par "les éditeurs" sous forme de perfusions trompeuses et scandaleuses.

Vrais faux auteurs  et  faux adaptateurs : l'Harlequinade, ou l'art de maquiller l'évidence !

Qu'on répande sur le marché des romans faits de bric et de broc, ce n'est pas très, très honnête et c'est profondément maladroit au regard des ventes.

Mais, qui plus est, on nous fasse passer le produit indigeste pour du caviar venu d'Amérique, c'est le comble !  L'artifice, est grossier, bien sûr, mais il marche parfois et permet de retarder le pourrissement de la marchandise. Voyons comment se présente cet attrape-couillon...

Fin avril 1992, Cambri reçoit un message de F-J Pinto, nouveau responsable de la collection, mentionnant une décision de la direction générale : « Chaque titre de la série l'Exécuteur réalisé en France portera désormais la mention : "Adapté de l'américain par X ou traduit de l'américain par X, et cela pour faire plaisir à l'auteur »,  le "X" étant, bien entendu, l'auteur français... Quel cadeau pour l'auteur !!!  HARLEQUIN ne l'avait pas habitué à tant de bonté...

Cambri envoie aussitôt une lettre recommandée aux éditions Harlequin, précisant clairement son désaccord total avec une telle pratique qu'il juge malhonnête et contraire à l'éthique d'un écrivain. La lettre aboutit bien à son destinataire et l'on pouvait croire qu'elle avait été comprise sans équivoque.

Quand l'adaptateur devient simple adaptateur

Pourtant, deux mois plus tard - en début juillet 1992 - la direction de HARLEQUIN-France tente à nouveau de déposséder G. CAMBRI de son statut d'auteur et fait pression sur lui pour pour qu'il signe un contrat portant sur L'EXECUTEUR n° 105 - L'enjeu canadien. Cette fois, l'intention est plus précise :

«Il sera mentionné sur la page de titre, sous le titre et en corps 12, la mention : « adapté de l'américain par Urban AECK »

L'auteur, évidemment, refuse à nouveau de devenir un simple "adaptateur" de ses propres romans, le signifie à l'éditeur qui feint de ne pas comprendre et fait ensuite la sourde oreille. Cambri, finalement, raye les termes frauduleux sur le contrat avant de le signer. Il ajoute également de sa main l'obligation pour l'éditeur de lui fournir le "bon à tirer" de ses livres, afin d'éviter les modifications intempestives de ses écrits et les ajouts ineptes, comme cela s'était souvent produit (cette clause n'a pourtant jamais été respectée).

Cambri, donc, a mis un veto à ce qu'il considère comme une malhonnêteté scandaleuse vis à vis de ses lecteurs et de lui-même. D'autres, pourtant, sous la pression de l'éditeur, n'ont pas eu ce scrupule. Ainsi, depuis 1992, une bonne cinquantaine "d'Exécuteurs" portent cette mention trompeuse "adapté de l'américain par Urban AECK", un pseudo derrière lequel se cache un certain Gerald Moreau  qui n'est autre que "l'écrivain" de complément imposé à la série et qui, lui, n'a pas hésité à se renier en tant qu'auteur afin de s'attirer les bonnes grâces de l'éditeur. Il a signé des deux mains le contrat alléchant et devient donc "Urban AECK - l'adaptateur".

Bagarre entre auteurs, jalousies, pourrait-on croire ? Pourtant, Cambri n'a jamais dévié de sa ligne directrice et s'est toujours tenu dans la rigueur professionnelle de l'écriture de ses livres. Il le dit lui-même : "Marcher droit est impératif si on ne veut pas se casser la figure. D'autre part, je ne peux pas être jaloux de la médiocrité. Je souffre simplement de voir cette série s'écrouler au fil des ans par l'incompétence de soi-disant écrivains, avec la complicité d'éditeurs incapables et qui de surcroît sont coutumier de la magouille en plus d'être despotiques."

Il suffit en effet de parcourir les EXECUTEUR publiés sous le pseudo "Urban Aeck" - faux adaptateur et vrai tartarin - pour s'apercevoir en effet de l'indigence de leur contenu, dont quelques exemples parmi d'innombrables autres en donnent un bref aperçu : balourdise des textes, récits incohérents, truffés d'absurdités telles que la "fameuse pâte à tarte" et les "gâteaux explosifs",  débuts de livres et de chapitres quasi-identiques  attestant de "l'originalité" de l'auteur,  longues énumérations fastidieuses,  Mack Bolan enfermé dans le tambour d'un lave-linge et subissant un programme d'essorage. Il ne s'en sort qu'en coinçant sa "Nike" entre le tambour et le hublot de la machine : 30 longues pages d'un cauchemar infantile !!!..., scène "lyrique" de neige en feu...,   dialogues et expressions infantiles, phrases hachées, perles rares..., charabia de dialogues en anglais, en italien et en espagnol !... etc, etc... Bien sur, on fait dans le roman d'évasion... Ca ne veut pas dire pour autant dans la niaiserie et la déliquescence.

Qui s'étonnera encore que la série L'EXECUTEUR ait chuté dans des proportions catastrophiques ???

Quand l'éditeur en remet une couche...

Faisant preuve d'une remarquable constance, les éditions HARLEQUIN n'ont pas hésité à récidiver, sur le tard, dans l'art de la tromperie. C'est ainsi que l'on remarque que plusieurs romans écrits par G.Cambri portent, au verso de la page de titre, la mention suivante : © 2005, Traduction française : GECEP / HUNTER.  La même mention que celle qui figure sur les EXECUTEURS traduits de l'américain ! Et cela avec des numéros ISBN équivoques.

Pourquoi s'obstiner ainsi à vouloir faire passer des textes écrits en France et en français pour des textes traduits de l'américain ? L'éditeur - ou plutôt "les éditeurs" en cause, nous y reviendrons - pense-il qu'un produit américain se vend mieux qu'un produits français, ou s'agit-il d'un arrangement pour se garantir plus de bénéfices ? Quoi qu'il en soit, cela s'appelle tout simplement une fraude, une m  dont le lecteur, désormais, ne sera pas dupe. Cette mise au point était nécessaire.

Mais l'affaire ne s'arrête pas là, ainsi qu'on va s'en apercevoir.

L'affligeante pétaudière

Qui, en réalité, édite L'EXECUTEUR en France ? Question broussailleuse !... Sur la couverture, on lit actuellement "Vauvenargues-Hunter" ce qui, à priori, ne signifie pas grand chose. Auparavant on pouvait lire Vaugirard-Hunter  On cherche sans succès cette référence sur Internet, même à travers le puissant moteur de recherche Google.

Il faut aller sur le site de l'AFNIL pour être renseigné : Vauvenargues apparaît sous le n° ISBN 978-2-7443. Une seconde recherche relative à la GECEP (entité sociale apparaissant en début des pages intérieures) aboutit au même numéro 978-2-7443 correspondant encore à VAUVENARGUES... Les deux sociétés n'en font donc qu'une !...

Mais, de plus fort, une nouvelle recherche sur l'AFNIL fait apparaître une kyrielle d'éditeurs selon le n° ISBN porté de manière fantaisiste sur le dos de diverses couvertures de L'Exécuteur : ORBAN,  PLON,  HORS COLLECTION,  OMNIBUS, PRESSES DE LA CITE, etc...

En outre, plusieurs fiches de dépôt légal à la Bibliothèque  Nationale mentionnent un  autre éditeur : U.G.E. Poche représenté par un certain Albert BENLOULOU.

Or, les contratts signés par Cambri avec l'éditeur désignent sans équivoque HARLEQUIN dont le nom, pourtant, n’apparaît ni sur les couvertures de L'EXECUTEUR, ni dans les pages intérieures.

Et, lorsqu'on téléphone aux Editions HARLEQUIN pour se renseigner sur la collection L'EXECUTEUR, on obtient une première réponse : "L'Exécuteur ? Connais pas!... Rappelez, nous allons nous renseigner" (faites donc l'essai). Puis, le lendemain : "Harlequin n'est qu'un prestataire de service pour cette série, c'est tout."  

Tiens ! Comme c'est bizarre... Pourtant, les contrats passés avec les auteurs français de la série l'Exécuteur sont réalisés sur papier à en-tête HARLEQUIN et signés par un responsable de la maison d'édition sans qu'il soit fait mention d'un "éditeur associé". Pour résumer, l'auteur ne connaît officiellement que HARLEQUIN S.A. tandis que le lecteur croit avoir affaire aux éditions Vauvenargues-Hunter... Etrange paradoxe ! 

De surcroît, une visite sur le site Web des "Editions Gérard de Villiers" renvoie à la GECEP pour le paiement de l'achat en ligne d'un livre L'EXECUTEUR

Etonnant, non ?... Pas tellement lorsqu'on sait que Gérard Jacques ADAM de VILLIERS est aussi le P-DG de la GECEP, donc aussi de VAUVENARGUES, sociétés en participation avec Harlequin-France.

Décidément, une truie n'y retrouverait pas ses petits !

 

Ils se partagent les droits d'auteur

Comment peut-on imaginer que des sociétés commerciales puissent, en plus d'un bénéfice considérable sur les ventes, se partager des droits d'auteur qui, logiquement et légalement, ne peuvent revenir...  qu'aux auteurs ! c'est pourtant ce que pratiquent couramment, HARLEQUIN et consorts. Sur ce point, il est intéressant de noter, par exemple, que Cambri ne percevait, entre 1984 et 1990 qu'une rémunération d'auteur équivalente à 1,7% pour l'écriture de l'Exécuteur. Une poignée de figues en somme, quand on sait que la norme se situe entre 7% pour les auteurs débutants et 15% pour les auteurs confirmés.

Harlequin S.A. et Gérard de Villiers, évidemment, n'ignorent pas que les contrats d'éditions sont dits "intuitu personæ", c'est-à-dire qu'ils sont nominatifs et ne peuvent être cédés ou rétrocédés à d'autres personnes morales ou physiques,  ce qui ne les empêche pas de détourner les droits d'auteur à leur profit personnel.

Il est clair que la société HARLEQUIN et consorts considèrent les auteurs-écrivains comme un moyen de s'enrichir facilement, tels des tacherons devant se contenter de résidus des gros profits, auxquels on impose des contrats draconiens. Non content de tromper les auteurs, ils trompent aussi leurs lecteurs pour lesquels ils n'ont aucun respect pourvu qu'ils "fassent du fric".

Ceux-là oublient une évidence : s'il n'y avait pas d'auteurs, les éditeurs n'existeraient pas. Ils oublient aussi autre chose : avec Internet, on peut se passer d'eux, surtout ceux-là. 

Quant à Gérard Cambri, il a cessé d'écrire L'EXECUTEUR en fin 2005 pour des raisons que vous comprenez à présent. Ceux qui le connaissent savent qu'il a fait l'impossible pour maintenir cette collection à son meilleur niveau, la portant à bout de bras jusqu'à ce que la médiocrité et la malignité de certains, le j'm'enfoutisme des uns et l'autocratie des autres en viennent finalement à bout. C'est une maladie incurable. 

 

Ceux qui ne connaissent pas Gérard cambri, en revanche, pourront simplement saisir au clavier son nom d'auteur sur Google pour avoir un aperçu de son parcours.  Depuis 1983, il a produit une longue série "Mackbolanesque" dont la liste, non exhaustive, se trouve ici et qui se termine par le n°224 - Les vampires de Washington. Ne restent donc plus en édition que les ouvrages canadiens et ceux, à la fois "écrits par Gérald Moreau" et "adaptés de l'américain" par Urban AECK, dont on a pu apprécier le talent à travers certains brefs extraits.

Mais si vous avez encore un doute sur la "qualité" de certains Exécuteurs, jetez un coup d'oeil ici.

Ne vous y trompez pas, amis lecteurs : il existe heureusement des éditeurs honnêtes. D'autres pensent au contraire qu'ils peuvent vous faire prendre des vessies pour des lanternes, du pipi d'âne pour du champagne... C'est bien ce que fait HARLEQUIN S.A. depuis des années qui, par le fait, se complaît dans le gros, gros profit au détriment des auteurs et dans le mépris des lecteurs.  

Une affaire à suivre : HARLEQUIN condamné pour contrefaçon de personnage

                                                                                                              Jacques Guérin