PORTAIL 

Gérard Cambri

 ACCUEIL

SOCIETE

11 / 9

N.O.M.

SCIENCE

ENERGIE

  CHEMTRAILS

 VOS NEWS

LIENS

   CONTACT

 

 

 

 

Société

 

 

 

La lettre de Chantal COTTET, présidente du Collectif Justice

8 janvier 2009

Suppression du juge d’instruction

Le point de vue des citoyens-usagers-de-la-Justice

Aujourd’hui, en France, 98 % des plaintes déposées par les citoyens auprès des Parquets sont classées sans suite.

La raison en est que : le Parquet - instrument de répression au service du pouvoir - poursuit uniquement  les délits et infractions concernant directement la société, c'est à dire présentant un danger ou un trouble à l'ordre public (crimes, accidents mortels, flagrants délits de vols, viols, etc.) et à titre dérogatoire...  les plaintes des «amis»  juristes, frères francs-maçons, politiques, personnalités, etc.).

Dans ce contexte, les 98 % des citoyens-usagers-de-la-Justice qui n'ont pas le privilège de bénéficier des "services VIP" des Parquets  n’ont pour seul recours pour tenter de faire valoir leurs droits - et surtout éviter que la « prescription » très courte des délits ne les prive définitivement de leurs droits à réparation - ...

... que : le dépôt de plainte entre les mains du Doyen des juges d’instruction !

 

En effet la loi actuelle fait obligation aux juges d’instruction d’ouvrir une instruction ; la prescription des faits est alors suspendue tant que le dossier n’est pas classé par un non-lieu.

 

Il y a bien sûr aussi la citation directe en correctionnelle, mais cette dernière est toujours déconseillée par les avocats car les juges du siège détestent avoir à « juger » de faits qui leur sont soumis directement et préfèrent se contenter de « statuer » sur les dossiers "pré-mâchés" qui leur arrivent via l’instruction ou le Parquet. Le passage par le Parquet et l'instruction permet de diluer leurs responsabilités.

Il faut savoir que les juges ont horreur d’engager ouvertement leur responsabilité, sauf lorsqu’il s’agit de « personnes sans importance » dont ils n’ont rien à craindre. 

 

Notre Conclusion :

                     -  la suppression des juges d’instruction, - en l’absence d’une réforme complète du système judiciaire actuel, pour un plus grand respect des droits des citoyenspriverait de fait 98 % des citoyens de leurs droits lorsqu’ils sont victimes d’un délit pénal.

                   - La suppression des juges d’instruction, c’est la porte ouverte à l’augmentation des délits commis par les « cols blancs » à l’encontre des 98 % des citoyens qui ne bénéficient pas des passe-droits dont jouissent les VIP (notaires, mandataires, tuteurs, politiques, patrons de multinationales, etc).

L'instruction des poursuites incomberait au seul Parquet, or ce dernier est sous l’autorité de l’Etat, ce qui laisserait en quelque sorte au Gouvernement l’opportunité des poursuites.

A-t-on jamais vu un homme politique - qui plus est un Chef d’Etat -, poursuivre en justice les malversations et autres délits commis par des « copains » qui l’ont placé au pouvoir ?

 

NOTA : Le Collectif Justice www.collectif-justice.net qui milite pour une réforme complète du système judiciaire, n’a pas remis en cause le rôle du juge d’instruction parce qu'indispensable dans le système judiciaire tel qu’il est aujourd’hui.

Nous critiquons par contre le fonctionnement de l’instruction car dans la pratique il n’y a pas d’instruction à charge et à décharge. Le Collectif Justice a proposé une manière très simple de remédier à cela : il suffit que soit imposé le classement des pièces du dossier d’instruction en deux parties : éléments à charge et éléments à décharge, que soient dupliqués les documents contenant des éléments à charge et à décharge et que soient surlignés au stabilo les éléments afférents à ce qui est à charge et ceux afférents à ce qui est à décharge.

Chantal COTTET 

www.collectif-justice.net

01 69 90 37 76   &  06 07 94 01 58

info@collectif-justice.net