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MEA CULPA HYPOCRITE DE MACRON

« Je reconnais avoir fait des erreurs » 

Par Gérard Cambri - 14 septembre 2018 

La télévision française vient de l’annoncer : Emmanuel MACRON reconnaît qu’il a fait des erreurs. Cet euphémisme de la bouche d’un président de la république peut-il excuser les nombreuses fautes graves qu’il a commises sous le prétexte de mesures républicaines ?

Ce n’est pas concevable après un an et demi de pagaille savamment orchestrée et de mesures autant draconiennes que néfastes pour les Français, à la hauteur de son ego démesuré, dont l’affaire BENALLA, un voyou auquel il a accordé des pouvoirs exorbitants.

« Qu’ils viennent me chercher ! » s’était-il exclamé avec arrogance le 25 juillet 2018 en parlant des Français quant aux suites de cette affaire de barbouze.

A présent, après avoir agi en petit despote au mépris des Français, il fait hypocritement acte de contrition et demande pardon. Il est trop tard, sa cote de popularité est en chute libre. Même au sein de son propre parti la méfiance est de rigueur. 76% de citoyens sont plus que mécontents de la politique abracadabrante qu’il mène depuis quinze mois. Il a perdu la face qu’il a présentée lors de sa campagne électorale. Ses promesses n’étaient que baratin outrageusement opéré pour convaincre de sa pseudo efficacité. « Français je vous aime ! » s'est-il exclamé sans vergogne. Faux-cul !

 L’insulte à l’armée française

Entre autres « bontés » MACRON a été jusqu’à vilipender l’action des soldats de la France durant la guerre d’Algérie. La torture exercée contre les ressortissant du FLN est un acte indigne ! dit-il. Il affirme aussi que « l’Etat français a failli en permettant le recours à la torture lors de la guerre d’Algérie » alors qu’il n’était pas même né à cette époque (fin de la guerre d’Algérie en 1962). Il veut à présent exhumer les archives françaises concernant cette période aux fins de faire condamner à posteriori les prétendus coupables ; des archives vieilles de soixante ans qui auront vraisemblablement été dénaturées, voire falsifiées pour les besoins de la cause. Il prétend aussi faire ressurgir les archives conservées en Algérie !

Mais que sait-il de ces prétendues tortures ?

A part quelques dérapages évidemment condamnables, la soit-disant torture – la « question par la force » – pratiquée par les parachutistes du général Massu consistait à contraindre les terroristes du FLN à avouer où ils avaient placé des bombes à retardement. La réalité – et c’est un fait avéré – c’est que de nombreux Français et Algériens étaient chaque jour victimes d’attentats à l’explosif causant mort et mutilations dans la ville d’Alger (la Bataille d’Alger).

Le procédé consistait à interroger les assassins du FNL pris en flagrant délit ou fortement suspects, à l’aide d’impulsions électriques à haute tension mais à faible intensité, produites par des générateurs de postes de radio ou des magnétos de moteur d’avion. Cette méthode ne pouvait en aucun cas causer des lésions ni même engendrer des séquelles corporelles. 

A titre instructif, les « Taser » actuellement utilisés par la police et la gendarmerie sont basés sur le même principe, la génération d’électrochocs électriques capables d’arrêter un forcené sans lui occasionner de blessures. N’importe qui, à part les moins de dix-huit ans, peut même se procurer ce type d’arme de défense sur Ebay ou Amazon. 

Doit-on condamner les forces de l’ordre pour l’emploi occasionnel des Taser en cas de nécessité ? Peut-on les accuser d’actes de torture ? 

Macron, en stigmatisant l’armée d’intervention en Algérie, a pour objectif de culpabiliser les Français sur de prétendues atrocités afin de diminuer leur objectivité et leur conscience. C’est de la poudre aux yeux pour tenter de faire oublier ses propres carences, son image de Président des riches, son arrogance et son mépris des citoyens qu’il devrait au contraire aider à vivre mieux au lieu de les stigmatiser à l'aide de sornettes dignes d'un débile mental.

En agissant ainsi depuis quinze mois de mandat présidentiel, il insulte la France et les Français.  

Il insulte l’armée dont les soldats tombent trop souvent sous les balles des terroristes, tant dans notre pays qu’en territoire africain. 

Il ne respecte rien. Son seul mérite serait de démissionner de sa fonction présidentielle. Peut-être pourrait-on l’y aider, par exemple « en allant le chercher » ? 

 

Qu'ils viennent me chercher !

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