Chroniques de l'anti-monde    

l'envers du décor    

                    

PORTAIL 

Gérard Cambri

 ACCUEIL

SOCIETE

11 / 9

N.O.M.

SCIENCE

ENERGIE

  CHEMTRAILS

 VOS NEWS

LIENS

   CONTACT

 

 

Une plainte avec constitution de partie civile

déposée contre

 HARLEQUIN S.A.

et Jérôme MALAVOY, ex directeur- Général de l'éditeur

 

 

 

Jérôme MALAVOY : 

( cf 2ème § )

 

 

 

 

 «J'ai fait entrer les technologies aux Editions HARLEQUIN ...et cela nous fait gagner des parts de marché » 

 

 

 

 

« Jérôme Malavoy of TraceOne discusses challenges facing private label manufacturers and how manufacturers most effectively can overcome these challenges and increase profitability. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cadre de la guerre juridique qui oppose la société d'éditions HARLEQUIN à Gérard Cambri depuis 2008, celui-ci a déposé une plainte pour  abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux et détournement de droits d'auteur. Cette plainte est actuellement entre les mains d'un juge d'instruction au Pôle financier du TGI de Paris.    (13/05/2014 - Gabriel Vence)

Cette nouvelle affaire a débuté le 23 janvier 2011 lorsque Gérard CAMBRI  reçut un appel téléphonique de Jérôme MALAVOY, ex directeur-général de la société d'éditions bien connue HARLEQUIN S.A à Paris., et actuellement P-D.G.de TraceOne.

 

Jérôme MALAVOY, à la suite de propos portant sur une recherche de location estivale en Corse - où réside Cambri - a brusquement orienté la conversation sur certaines opérations financières ocultes dont il disait avoir été l'organisateur, de connivence avec le Conseil d'Administration de HARLEQUIN S.A.

Pour le moins stupéfait, Cambri a alors enclenché son dictaphone afin d'enregistrer l'effarante révélation.

Les propos de Jérôme MALAVOY ont, déjà en 2011,  été consignés dans les conclusions de Gérard Cambri lors de son action civile contre son ex-éditeur (Cour d'Appel de Paris, Pôle 5, Chambre 02). Un CD-rom contenant la version audio de cet entretien a également été versé aux débats juridiques à cette époque, afin d'éclairer les magistrats sur les agissements de l'éditeur HARLEQUIN.

Voici  quelques extraits communiqués en Cour d'appel  en 2011:

 « … j’achetais les droits d’auteur à une société-écran qui est établie en Suisse à Fribourg. Et Fribourg me chargeait des droits d’auteur anormalement élevés de manière à ce que ça pompe tout le bénéfice de la France. »

« Du coup, je ne payais pratiquement pas d’impôt. Et on gagnait un fric fou. On était la boîte d’édition la plus profitable de France »

« à l’époque, quand moi j’étais D.G. de HARLEQUIN, je vendais… Heu, je mettais en place quand même presque 30 MILLIONS de livres… »

« Si quelqu’un venait mettre son nez dans le montage fiscal des droits d’auteur… »

« ça permettait de… au lieu de payer 33 pour cent d’impôt, on payait 8 pour cent. »

« Ca m’a pris six mois de boulot. Et ça m’a valu une prime personnelle COLOSSALE compte tenu de ce que j’avais finalement, heu… juste en nouant différemment les ficelles, j’avais pratiquement triplé les bénéfices.»…  etc.

La totalité de l'enregistrement audio figure sur Youtube où il a été mis en ligne le 8 juillet 2013, tel que consultable ci-après (double-clic pour agrandir et échap pour revenir) :

 

                  

 

Difficile de croire à ces stupéfiantes révélations ? Pas du tout, puisque celles-ci sont point par point confirmées dans un contrat établi dès 1983 par les membres d'une société en participation dont HARLEQUIN S.A. est le gérant. Ce contrat s'applique à l'édition de la série L'EXECUTEUR dont Gérard Cambri a écrit plus de soixante-dix titres, mais Jérôme MALAVOY a précisé, lors de son appel téléphonique du 23/01/2011, que le "montage" concerne « la totalité des livres HARLEQUIN.»  

L'article 12 de ce contrat est particulièrement édifiant :

« Les droits d'auteur sont fixés à 13,5 % du prix public Hors Taxe pour les 20.000 premiers exemplaires vendus, et de 14,4 % pour les exemplaires suivants. Ces droits seront débités à la société en participation et répartis de la manière suivante :

  • 6 % au titre des droits d'auteur sur la version originale, qui seront versés à HARLEQUIN ENTERPRISES B.V. (Amsterdam) pour compte de qui il appartiendra.

  • Le solde étant partagé par moitié entre EDIMAIL et GECEP »

(note 1 : la société EDIMAIL a fusionné avec HARLEQUIN en 1996, et la GECEP est actuellement en liquidation judiciaire depuis le 13 octobre 2012)

(note 2 : le contrat liant les membres de la société en participation a été renouvelé  par avenant en décembre 2005 pour une durée indéterminée. Il a été versé aux débats en cause d'appel du procès intenté par G. Cambri).

De l'aveu même de Jérôme MALAVOY, le « détournement » initié dans les années 80 s'est poursuivi au moins jusqu'en 2011.

Il ne s'agit pas de la répartition des bénéfices par ailleurs définie dans un autre article dudit contrat, mais bien d'un partage des droits d'auteur par les membres de cette société en participation, laquelle ne possède pas d'immatriculation, n'a pas d'existence juridique et n'est que tolérée par le code civil.

En l'occurrence, les droits d'auteur disparaissent derrière un écran de fumée au lieu d'être payés à leurs destinataires. Tout cela en sourdine et dans la plus totale opacité.

Cette manœuvre, telle que présentée par M. MALAVOY, a une qualification pénale qui n'échappera pas aux juristes, d'autant que ce n'est pas seulement l'auteur qui est lésé dans cette singulière affaire, mais aussi le Trésor Public.  Le fisc s'efforcera, nous en sommes persuadés, de recouvrer les centaines de millions, voire les milliards d'euros disparus durant plus de trente ans dans la nébuleuse HARLEQUIN dont 50% des parts sont détenues par la société HACHETTE-Livres, elle-même filiale du puissant groupe Lagardère.

C'est à présent au magistrat instructeur en charge de cette affaire de mener l'enquête. 

Il est en tout cas infiniment scandaleux, si les propos de Monsieur Jérôme MALAVOY sont juridiquement confirmés, que des sommes colossales aient ainsi été détournées durant tant d'années sans que la moindre action ait été mise en oeuvre pour y mettre un terme. 

C'est de ce genre d'affaire, comparable aux scandales retentissants de cette dernière décennie, que la France, ancrée dans une crise économique des plus graves fait douloureusement les frais.

Mais la France, paraît-il, n'est pas le seul pays concerné. Très récemment, le 1er mai 2014, la Cour d'Appel US a été saisie d'un recours déposé par plusieurs auteurs américains qui s'estiment spoliés de leurs droits d'auteur. Ceux-ci ne percevaient que 25 à 32 cents par livré numérique vendu 8 dollars l'unité, ce qui correspond à un taux de 3 à 4 %, alors que la rémunération des auteurs d'eBooks est habituellement de 50%.

Ce montage est d'évidence similaire à celui décrit dans le détail par l'ex-Directeur Général Jérôme Malavoy. On y retrouve des droits d'auteurs laminés par le rouleau compresseur Harlequin, des sociétés-écran en suisse, une autre à Amsterdam (HARLEQUIN ENTERPRISES B.V.) et l'insatiable volonté de ce groupe d'édition international de frauder le fisc au détriment des auteurs.

Gérard Cambri a prévu de contacter les avocats américains en charge de la défenses des victimes de Harlequin Enterprises, pour qu'une action commune puisse intervenir via un échange d'informations. (lien en haut de la colonne de droire).

 

Voir aussi : Un arrêt de la Cour de Cassation casse la cabane de l'éditeur HARLEQUIN (clic)

 

Harlequin attaqué en justice aux

Etats-Unis

des sociétés-écran  pour échapper au Fisc tout en spoliant les auteurs de leurs droits légaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiche juridique de HARLEQUIN S.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I'll be back soon